« Let There Be Anything » : Autodesk joue à Dieu pour sa campagne la plus divine
Autodesk, géant mondial des logiciels de conception 3D, frappe fort avec une campagne publicitaire au ton décalé, presque digne du Super Bowl. Intitulée Let There Be Anything, cette opération signée par l’agence Giant Spoon met en scène… Dieu lui-même, bluffé par les créations humaines rendues possibles grâce aux logiciels Autodesk.
Un Dieu admiratif… et libéré de ses fonctions
Dans le film principal, diffusé à l’occasion des playoffs NBA 2025, c’est l’acteur Tony Hale (Veep, Arrested Development) qui incarne un Dieu moderne et bienveillant. En conférence de presse divine, entouré d’anges en costume blanc, il rend hommage aux mortels :
« Au commencement, j’ai créé le ciel et la terre. Mais vous êtes devenus plutôt bons pour créer vous aussi. »
Tony Hale
Du design d’intérieur futuriste aux effets spéciaux hollywoodiens, en passant par une séance de SoulCycle, le film rend hommage aux innovations concrètes conçues grâce à des logiciels comme AutoCAD, Maya, 3ds Max ou encore Fusion 360.
Autodesk envoie ainsi un message limpide :
« Avec Autodesk, vous pouvez tout créer. Ce qui veut dire que moi, je peux tout apprécier. »
Tony Hale
Changer la perception d’une marque tech historique
Avec plus de 185 logiciels à son actif, Autodesk souhaite casser l’image de l’éditeur cantonné à AutoCAD. En jouant la carte de l’humour absurde et de la dérision biblique, la marque modernise son storytelling et parle autant aux créateurs indépendants qu’aux grands studios ou aux bureaux d’architecture.
La campagne a été réalisée par Jody Hill via la maison de production Caviar, connue pour ses créations décalées. Deux formats courts viendront compléter le film principal, avec Dieu en train de voyager ou de jouer au basket, désormais libéré de ses tâches divines… puisque les humains font déjà le boulot, grâce à Autodesk.
Un ton risqué mais assumé
Si le choix d’un personnage divin peut faire réagir, l’interprétation satirique de Tony Hale désamorce tout potentiel bad buzz. En optant pour l’autodérision plutôt que la démonstration technique, Autodesk parvient à faire passer un message fort : l’innovation appartient à tout le monde, et pas seulement aux ingénieurs.
