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La France, nouvelle dictature des réseaux sociaux ?

La France passe en ce moment par des émeutes dont les vidéos ont fait le tour du moment.

Et à l’origine, c’est l’assassinat d’un jeune de 17 ans dont la vidéo a fait le tour de la toile, qui a provoqué cette colère.

Et avec les réseaux sociaux, les émeutes prennent encore plus d’envergure, avec l’information qui circule à la vitesse de l’éclaire. Ainsi, les émeutiers s’organisent et unissent leur force de frappe via les réseaux sociaux. Ainsi, et étant conscient de cela, les autorités françaises ont demandé aux géants des réseaux sociaux de retirer du contenu considéré comme encourageant à la haine. Résultat des courses, des milliers de contenus illicites ont été supprimés, et des centaines de comptes ont également été suspendus par Twitter, TikTok, Meta et Snapchat.

Une décision poussée par l’Etat !

En effet, c’est bel et bien les représentants du ministère de l’Intérieur (plateforme Pharos) et de la Justice (procureur), qui ont adressé aux grandes plateformes des réseaux sociaux, des centaines de réquisitions, portant sur des contenus illicites, comme les appels à la violence ou, pire encore, la divulgation de données personnelles de policiers.

« Nous leur avons mis une énorme pression pour qu’ils suppriment les contenus illicites et ils ont répondu très rapidement aux réquisitions »

Assure Gérald Darmanin

Des actions et des réactions !

Ainsi, et peu après le demande de l’Etat, les réseaux sociaux ont mis les bouchées de doubles et ont doubler leur effectif afin de maîtriser les postes sur leur plateformes. Chez TikTok par exemple, les moyens de modération ont ainsi été renforcés pendant les émeutes, a indiqué son porte-parole.

« Nous menons une modération automatique des contenus illicites, renforcée par des modérateurs humains. En raison de la nécessité urgente en France, nous avons renforcé nos efforts de modération »

Porte parole de TikTok

TikTok a indiqué aussi n’avoir jamais refusé des demandes de blocage de fonctionnalités, ou de suppression de contenu, provenant des gouvernements.

Pour ce qui est du réseau social Snapchat, il a lui aussi indiqué avoir une tolérance zéro pour le contenu qui encourage ou incite à la haine ou à un comportement violent.

Les responsables du réseau social Snapchat ont assuré aussi que lorsque du contenu est détecté ou signalé, il est automatiquement traité et supprimé. Le Snap Map lui aussi est examiné de manière proactive, et avec cela il est facile de géolocaliser des sites d’émeutes, et plus particulièrement le contenu lié aux émeutes.

Meta a aussi précisé aussi qu’il interdisait tout contenu qui incite à la haine ou à la violence, en mettant en place une cellule de veille pour agir le plus vite possible.

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