ActualitésDossier

Comment bien référencer son blog WordPress en 3 étapes ?

Posséder un blog WordPress, c’est bien. Il est préférable d’afficher régulièrement des articles. Il est possible d’aller plus loin dans le domaine de SEO (Search Engine Optimization) ou l’optimisation pour les moteurs de recherche pour apparaître dans les premiers résultats de Google. Comment booster le référencement naturel d’un site WordPress en 3 minutes ?

Toutes les opérations présentées ici peuvent être effectuées par des non-programmeurs enthousiastes. La magie de WordPress ! Ils peuvent être réalisés sans technicien par un webmaster éditorial et/ou un webmarketer.

1.Optimiser la structure de WordPress grâce à SEO on-site.

La première étape consiste à améliorer la structure technique de votre site afin qu’elle soit plus visible par les moteurs de recherche. La partie la plus difficile est si vous ne connaissez pas encore le fonctionnement de votre site.

a) Configurer les permaliens dans les paramètres de WordPress.

Même si l’URL (ou adresse de la page Web) est moins visible que la balise title qui apparaît dans les résultats de Google, elle reste juste en dessous en vert. L’URL peut rassurer l’internaute en utilisant des mots-clés correspondant à sa requête.

Or, par défaut, l’adresse URL des articles est www.monsite.com/ ?p=123. Il faut configurer manuellement ses permaliens dans le tableau de bord WordPress > Réglages > Permaliens en cochant Structure personnalisée comme indiqué sur l’image suivante :

Permaliens WordPress

Ce paramètre remontera le titre de l’article dans l’URL en divisant chaque mot en tirets du 6 et en supprimant les accents ou apostrophes français. Il est recommandé de ne pas conserver la catégorie dans l’URL de vos articles afin que votre URL soit plus stable au fil du temps. Les liens précédents seront brisés si vous changez un jour le nom de la catégorie ou si vous déplacez l’article de la catégorie. Il ne faut pas non plus garder la date dans l’URL, car cela peut rapidement rendre vos contenus obsolètes pour les internautes.

De nombreuses extensions (ou plugins) sont disponibles pour optimiser le référencement d’un blog WordPress. Voici 4 plug-ins essentiels qui vous permettent de :

  • Ajouter des champs SEO indispensables sur chaque page (title, méta-description, open graph, données structurées)
  • Accélérer l’affichage du site web notamment sur mobile
  • Gérer les fichiers qui « parlent aux robots » (code UA Analytics, sitemap.xml, robots.txt)

All in One SEO Pack : écrit la balise title et la méta-description qui sont affichées dans Google pour chaque article et chaque page. Des réglages généraux sont disponibles pour l’ensemble du site, notamment pour copier-coller son code UA pour Google Analytics. Il est recommandé d’installer des modules supplémentaires pour gérer les balises ouvertes graphiques pour les réseaux sociaux, ainsi que les fichiers sitemap.xml et robots.txt qui servent aux robots référenceurs. Pas cher.

WP SEO Structured Data Schema : Des champs de données structurées sont ajoutés pour permettre à Google de mieux comprendre le contenu de vos pages et peuvent être consultés dans Google comme les avis (les fameuses étoiles) Il est facile de remplir. Pas cher.

WP Rocket : permet d’accélérer fortement l’affichage des sites WordPress en gérant le cache et en minifiant tous les fichiers JavaScript et CSS. Pas besoin de connaissance technique : il suffit littéralement de cocher des cases pour masteriser le code ! Cette extension très efficace est payante : 39$ par an pour un site.

Imagify : Gestion du cache et de la minification de tous les fichiers JavaScript et CSS pour accélérer considérablement l’affichage des sites WordPress. Il suffit de cocher des cases pour maîtriser le code, ce qui ne nécessite aucune connaissance technique. Cette extension efficace est payante : 39$ par an pour un site.

b) Diminuer la profondeur du site

Google prend beaucoup de considération la profondeur d’un site, c’est-à-dire le nombre de clics effectués à partir de la page d’accueil pour accéder à un contenu. Bien que les internautes ne se rendent pas sur le site par la page d’accueil, Google considère que les contenus situés à 1 ou 2 clics de la page d’accueil sont moins importants.

Or, lorsqu’on écrit beaucoup sur un blog WordPress, on peut rapidement avoir des centaines d’articles superposés dans l’ordre chronologique. Les articles les plus anciens sont parfois à une dizaine de clics de la page d’accueil, surtout s’ils ont une pagination.

Pour minimiser la profondeur de votre site, vous pouvez effectuer quelques modifications automatiques qui vont être appliquées à l’ensemble du site, grâce aux fonctionnalités de votre modèle ou des plug-ins additionnels. Voici un exemple :

  • Ajouter un plan de site html pour les internautes (à ne pas confondre avec le sitemap.xml pour les robots), avec un lien sur la page d’accueil
  • Simplifier le menu ou arborescence des pages pour limiter les niveaux (via Apparence > Menu)
  • Ajouter un fil d’Ariane
  • Limiter la pagination du blog en augmentant fortement le nombre d’articles par page
  • Faire remonter les articles les plus importants sur la page d’accueil
  • Afficher automatiquement des articles similaires à lire en bas
  • Afficher automatiquement les articles récents ou populaires dans un widget de sidebar

2. SEO on-page : améliorer le contenu de chaque page

Après avoir optimisé la structure technique de votre site WordPress dans son ensemble, vous pouvez vous attarder sur le contenu de chaque page et de chaque article. Il est difficile de réaliser ces modifications car elles sont effectuées manuellement, cas par cas, page par page.

a) Rédiger les balises de titre et de méta-description.

Les résultats de Google indiquent que ces balises sont uniques pour chaque contenu et incitent les internautes à cliquer sur votre lien. Ils ont le premier contact avec votre site avant d’y être allé. Jouez le rôle de rédacteur ou plutôt de concepteur-rédacteur publicitaire !

  • Title : environ 70 caractères max affichés par Google (mais on peut en rédiger plus car Google en indexe plus), avec des mots-clés pour améliorer la pertinence dans les résultats de recherche
  • Méta-description : 160 caractères max affichés par Google (qui peut parfois décider d’en afficher plus), avec un bénéfice client ou un appel à l’action pour inciter les internautes à cliquer
Exemple de balise title renseignée
Exemple de balise meta description optimisée SEO

b) Structurer correctement le balisage hn

Google demande à ce que le texte principal de la page ait une structure sous forme de balises <hn>, c’est-à-dire des intertitres codés en <h1>, <h2> ou <h3> (il est possible d’aller jusqu’à <h6>). Théoriquement, il faut :

  • Une seule balise <h1> = le titre de la page
  • Puis au moins deux balises <h2> = les grands inter-titres qui annoncent le plan de la page
  • Puis (si on en a besoin) au moins deux balises <h3> = les petits inter-titres à l’intérieur des grands inter-titres

Ainsi, et pour coder ces balises, vous devez saisir la phrase concernée avec la souris et sélectionner tout simplement la mise en forme dans le menu « Paragraphe » de l’éditeur au dessus du texte : Titre 2 = <h2>, Titre 3 = <h3>, etc.

Vérifier qu’il n’y a bien qu’une seule balise <h1> par page, que les balises <h2> à <h6> ne se baladent pas toutes seules ou qu’elles soient bien hiérarchisées dans le bon ordre, par exemple h1 > h2 > h3 > h3 > h2 > h3 > h3.

Profitez-en pour placer vos mots-clés dans ces balises <hn>. Essayer aussi de varier votre champ sémantique partout dans le texte de façon à répondre à un plus grand nombre de requêtes. Cette pratique, bien connue des journalistes, s’appelle la substitution lexicale. Par exemple, « Marseille » = « la cité phocéenne » = « le Vieux Port » = « le chef-lieu des Bouches-du-Rhône », etc. Il y a toujours plusieurs façons de nommer les choses !

c) Accroître le maillage interne contextuel.

Plus vous créerez de liens contextuels internes (= dans le corps des articles ou pages) vers d’autres articles ou pages pour un référencement naturel. Ces liens de contexte ont une grande importance pour Google. Elle permet de :

  • Cliquer les internautes sur une page de plus, donc de diminuer le taux de rebond
  • Retenir le robot un peu plus longtemps sur le site pour qu’il crawle des pages en plus
  • Faire découvrir des pages importantes plus profondes
  • Emmener les internautes vers vos pages stratégiques (formulaire de contact, demande de devis, fiches produits, etc.)

N’oubliez pas de vérifier que les liens internes ne sont pas en erreur 404 ou 301 et corrigez-les si besoin est.

d) Remplir les champs open graph et données structurées

Comme vous avez mis en place les extensions All in One SEO Pack et WP SEO Data Structured Schema, vous disposez désormais de nouveaux formulaires à compléter sur chaque page et article :

  • Les balises og (open graph) qui améliorent le partage des contenus sur Facebook et Twitter
  • Les données structurées qui ajoutent des informations dans les résultats de Google

3. SEO off-site : relier le site à Google et au Web

Maintenant que votre site WordPress s’affiche plus rapidement et que vos contenus sont mieux présentés, il reste à le connecter aux services de Google et à créer des liens entrants (backlinks) vers vos contenus. On sort donc du blog lui-même : c’est le référencement off-site.

a) Remettre le site aux services de Google.

Google offre de nombreux services pratiques pour les webmasters. Il est possible de mieux communiquer avec le robot de Google grâce à ces services gratuits et de mesurer l’efficacité de vos efforts en SEO (Search Engine Optimization)

Google Analytics : Le célèbre outil statistique qui évalue le nombre d’internautes, leur achat, leur comportement et leur conversion sur votre site Web. Il suffit d’installer All In One SEO Pack pour créer un compte sur Google Analytics et copier-coller le code UA lié à votre site dans les paramètres généraux du plugin WordPress.

Google Search Console : Cet outil (anciennement Google Webmaster Tools) est nécessaire pour vérifier la visibilité de vos pages sur les moteurs de recherche : impressions, clics, taux de clics, position, etc. Il est également possible de s’assurer que le robot référenceur n’a pas de problèmes pour explorer votre site. Enfin, vous pouvez ajouter votre sitemap.xml dans la GSC pour voir si l’index de vos pages est correct. Si vous avez correctement installé et paramétré le module complémentaire Sitemap de All In One SEO Pack, vous ne pourrez plus copier-coller l’URL de votre sitemap dans la Search Console.

Google My Business : Citons également ce service qui vous donne la possibilité d’afficher gratuitement toutes les informations de votre entreprise (y compris un lien vers votre site web) dans un large panneau à droite dans les résultats de Google Search et Google Maps. Lorsque les internautes cherchent le nom de votre entreprise ou votre type de services, avec géolocalisation, ce panneau est appelé Knowledge Panel. Le compte My Business vous permet également de publier une nouvelle avec un lien vers votre site web.

b) Créer des liens entrants (backlinks)

Créer des liens vers votre site pour améliorer votre PageRank. Que veut dire PageRank ? C’est une échelle de popularité qui varie principalement en fonction du nombre de liens et de la qualité des sites qui renvoient à votre blog. Plus vous avez de liens et plus les sites sont bien classés, plus vous montez sur la page Google !

Related Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back to top button