Sur LinkedIn, la fameuse bannière verte « Open to Work » permet aux chercheurs d’emploi d’afficher clairement leur disponibilité auprès de leur réseau. Mais que se passe-t-il une fois déconnecté, lorsque le profil n’est plus visible sur écran ? L’artiste et inventeur Kendall (alias @kendall.makes.stuff) a décidé de répondre à cette question avec une idée aussi brillante qu’inattendue : le Open to Work Necklace.
Un bijou qui traduit un statut professionnel en accessoire réel
Ce collier reprend fidèlement le cercle vert iconique de LinkedIn et en fait un accessoire à arborer dans la vie quotidienne. L’objectif est simple : permettre aux chercheurs d’emploi de se signaler dans le monde physique – dans le métro, lors d’un afterwork, à la salle de sport, dans un coworking ou même pendant un événement professionnel.
Ce choix esthétique n’est pas anodin : il s’agit d’un clin d’œil ironique à l’hyper-visibilité exigée aujourd’hui dans le monde du travail. Le bijou devient un prolongement direct du personal branding : une façon d’assumer pleinement sa recherche d’opportunités professionnelles en dehors des plateformes digitales.
Un symbole fort entre courage et humour
Conçu et fabriqué de manière artisanale, ce bijou s’impose comme un objet à la fois ludique et porteur de sens. Il joue habilement avec les codes graphiques des réseaux sociaux pour délivrer un message universel : la recherche d’emploi ne doit pas être un tabou, mais un statut assumé et revendiqué.
En arborant ce collier, le candidat envoie un signal clair : il est prêt à saisir de nouvelles opportunités, et il le fait avec courage, humour et une pointe de créativité. Dans un contexte où l’on demande de plus en plus aux individus de « se vendre », ce bijou devient un manifeste miniature.
Quand le numérique rencontre le réel
Déjà largement relayée sur Instagram, TikTok et LinkedIn, cette initiative démontre à quel point les frontières entre nos identités en ligne et hors ligne s’estompent. Ce détournement IRL (In Real Life) d’un élément purement numérique révèle aussi un paradoxe de notre époque : on nous demande d’être visibles en ligne, mais aussi de nous signaler dans la vie réelle.
Le succès viral du projet prouve qu’une simple idée peut générer un débat bien plus large : faut-il assumer publiquement sa recherche d’emploi ? Et jusqu’où peut-on aller dans l’auto-promotion créative ?
