Quand les émojis blessent : Allianz alerte sur les dangers du cyberharcèlement invisible
À première vue, certains émojis ou acronymes utilisés par les adolescents sur les réseaux sociaux peuvent sembler anodins, voire humoristiques. Pourtant, derrière ces symboles se cache une réalité bien plus sombre : une forme de cyberharcèlement insidieuse, codée, et trop souvent méconnue des adultes.
C’est tout l’enjeu de la nouvelle campagne de sensibilisation lancée par Allianz France en collaboration avec l’agence Ogilvy Paris. Ensemble, ils dénoncent la banalisation du harcèlement en ligne chez les jeunes et surtout le fossé générationnel qui empêche les adultes de comprendre les signaux d’alerte.
Des messages codés, des violences bien réelles
Avec l’explosion de plateformes comme Instagram, Snapchat ou TikTok, le harcèlement scolaire a muté. Il devient permanent, invisible, et souvent crypté à travers des symboles ou des acronymes. Des expressions comme “KYS” (abréviation de Kill Yourself) ou des émojis détournés comme le 🌽 (maïs) ou la 🍭 (sucette) sont aujourd’hui utilisés pour blesser sans être détectés par les adultes.
Selon une étude IFOP réalisée pour Allianz en mai 2025, 75 % des adultes affirment comprendre ces codes, mais seuls 1,3 % savent réellement les décrypter. Un chiffre alarmant qui illustre à quel point les parents ou éducateurs passent souvent à côté de signaux de détresse.
Une campagne choc pour briser le silence
Visible du 19 mai au 8 juin 2025 dans 377 villes françaises, la campagne d’Allianz mise sur un message fort : remettre les jeunes au cœur de la discussion. Dans les affiches, vidéos, publications et visuels, ce sont les adolescents qui expliquent le sens caché de ces codes à leurs parents.
Chaque support redirige vers une plateforme pédagogique dédiée proposant :
- Un glossaire complet des symboles et acronymes les plus utilisés,
- Des conseils pour ouvrir le dialogue en famille,
- Des outils pour détecter les signes faibles du cyberharcèlement.
Influenceurs et mobilisation collective
Pour maximiser l’impact, Allianz France s’associe également à des influenceurs capables de toucher à la fois les adolescents, les jeunes adultes et les parents. L’objectif est de créer une prise de conscience collective, où chacun peut devenir un acteur de prévention.
En complément, la campagne s’appuie sur la viralité des réseaux sociaux pour diffuser le message largement et inciter les familles à parler, décrypter et réagir.
Allianz, un acteur engagé au-delà de la sensibilisation
Depuis 2018, Allianz ne se limite pas à l’information. La marque propose des solutions concrètes contre le cyberharcèlement :
- Jusqu’à 850 € de soutien psychologique pris en charge,
- Un accompagnement juridique en cas d’atteinte à l’e-réputation ou d’usurpation d’identité,
- Dans le cadre de son assurance scolaire, jusqu’à 12h de suivi psychologique pour les victimes.
De plus, le dispositif Mon soutien psy permet la prise en charge de jusqu’à 12 séances annuelles de psychologue via les contrats de complémentaire santé.
Un appel à l’action pour les parents
À l’heure où 1 élève sur 6 est victime de harcèlement et où 1 enfant sur 3 reçoit son premier smartphone avant 11 ans (source : UNICEF), cette campagne s’inscrit dans une démarche cruciale : redonner aux adultes les clés pour mieux protéger leurs enfants dans un monde numérique de plus en plus complexe et codé.
